Cette zone humide qui avait la réputation d’être la plus grande de la région île de France et l’une des plus grandes du pays, elle était un vaste conservatoire naturel de la faune et de la flore. Hélas, à partir des années soixante, cette réserve à été ravagées par les industries du BTP qui y ont creusé de multiples gravières et sablières.
Parallèlement, les crues sont depuis longtemps un problème majeur en île de France et en particulier depuis celle de mai et juin derniers. Bien qu’elle n’ait pas atteint le niveau exceptionnel de la crue de 1910, les inquiétudes ne cessent d’augmenter. Des millions de personnes vivent actuellement dans une zone à fort risque d’inondation.
Parmis les diverses mesures mises en place par le gouvernement, l’EPTB (Etablissement Public Territorial de Bassin) est un organisme mis en place afin de créer des bassins de rétention d’eau, afin de limiter les dégâts dûs aux crues. Depuis les années 60, quatre réservoirs ont déjà été crées. Le quatrième réservoir est justement prévu d’être installé sur la zone de la Bassée, dans un périmètre de digues faisant l’équivalent de la superficie de Paris.
Ce projet propose une alternative aux projets d’ingénieurs souvent peu sensibles au site, (un bassin de rétention d’eau étant souvent réduit à un grossier lac artificiel) et propose de revaloriser la zone humide de la Bassée, tout en gardant le projet initial de bassin de rétention.
L’idée serait de trouver une alternative aux digues de béton armé afin d’en proposer des plus naturelles et de repenser le périmètre dessiné par l’EPTB, complètement indifférent au relief. Cette solution alternative serait d’exagérer le relief en atteignant le sol rocheux la ou l’eau a naturellement tendance à se répartir et à la canaliser et en récupérant le sol malléable pour en faire des talus, stabilisé par des palissades, des maillages et palplanches suivant les besoins. Et de croiser ce nouveau périmètre avec les facteurs tels que le bâti, les routes et chemins de fer afin de dessiner un périmètre plus naturel que celui proposé par l'EPTB