Adapter l'existant

Adaptation de logements aux inondations à Montereau-Fault-Yonne

L’autre proposition à Montereau concerne la réadaptation des bâtiments existants aux inondations. En effet, si on regarde à la carte de fonctions des bâtiments, la partie inondable de la ville est majoritairement occupée par les logements et ceux qui se trouvent dans le centre historique de la ville sont en général exposés à l’eau sans une prévention particulière. Les inondations ont deux effets négatifs sur les logements qu’on s’intéresse :
1. Dommages aux matériaux. : certains types de matériaux n’ont pas résistance à l’eau. Surtout quand l’eau reste en contact avec les matériaux pendant longtemps, il peut causer des graves dommages aux matériaux, aux mobiliers et même aux structures. Donc, après chaque inondation il faut nettoyer la maison, vider l’eau et si nécessaire faire des travaux.
2. Deuxième raison est ses effets sociaux et économiques. Déjà pour des raisons constructives de bâtiments, laisser inonder les logements (et en plus s’il est la partie habité du logement) coûte cher aux habitants et aux assureurs. Et comme les habitants sont obligés de se déplacer pendant les crues, cela cause des problèmes à la fois économiques et sociaux qui résultent du manque des espaces d’accueils.

Une grande partie de la Ville basse de Montereau se trouve dans une zone inondable inondable. Malgré certaines préventions, la majorité des logements sont exposés aux crues et les dommages sont élevés. En marchant dans la ville, on peut voir certains effets des crues dans le paysage urbain comme les bâtiments abandonnés, surélevés ou protégés par des barrières. Les logements surélevés sont souvent des nouvelles constructions ou des maisons avec grands jardins. Afin d'introduire les stratégies proposées, un îlot sur le quai d'Yonne a été sélectionné.

Abandonner le logement

La plupart des habitants quittent leurs appartements pendant les crues. Les bâtiments et les mobiliers sont endommagés et en plus, il pose des problémes sociaux. Les habitants sont accueillis dans les gymnases de la ville haute. Coûts de dommages élevés, et cette solution n’est pas durable. Les habitants sont indémnisés. Le coût mineur d’un logement à cause d’inondation est estimé à 2000 euros.

Digues

Les barrières et digues peuvent être efficace dans un plan long terme et à grande èchelle. Ils dirigent l’eau à un autre endroit et peuvent augmenter la probabilité d’inondation de certains endroits. Egalement ils peuvent créer des nouvelles zones inondables. Il faut travailler avec plusieurs acteurs des différentes diciplines et prendre en conscience les conditions de la fleuve pour développer une telle stratégie.

Surélèvement

Soulever le bâtiment ou laisser le rez-de-chaussé vide est une solution souvent mal integrée au paysage urbain à cause de son effet negatif sur les espaces publics. Il faut adapter l’organisation du logement et les matériaux robustes. Ce type de solution est utilisé souvent dans les logements nouveaux.

Il s’agit d’un problème avec plusieurs dimensions. On peut voir certaines effets de crues dans le paysage urbain. Par exemple, une partie des quais sont encaissés et des murs de soutènement sont installés. S’agissant des bâtiments, certains sont surélevés et les rez-de-chaussée sont utilisés comme des garages et certains d’autres – notamment dans la zone industrielle – sont entourés par des murs en béton pour empêcher l’eau. Mais tous ces systèmes sont mal intégrés à la ville et n’apportent pas des solutions durables.

Système de drainage

Les dégâts importants dans les bâtiments subis par les inondations dépendent du temps de rester de l'eau dans les bâtiments.L'eau qui reste dans les cavités ou sur le sol peut endommager les matériaux et la structure gravement. Pour résoudre ce problème à l'échelle urbaine et à l'échelle locale d'un bâtiment, nous pouvons imaginer un système de puisard dans les parties non construites des îlots. Ainsi, au lieu d'avoir des réservoirs d'eau dans chaque maison, l'eau restante peut être drainé pendant que l'eau monte, lé système de canalisation de la ville reste inondé aussi. En remplissant les vides avec des cailloux et des sables, le sol devient plus perméable et il absorbe une grande quantité de l'eau. Après l'inondation, l'eau restant dans les logements peut être dirigée avec une pente vers ces endroits et il peut être drainé plus facilement. Sur le plan au-dessus les vides disponibles pour installer ce système sont montrés.

Stratégies

Toutes les stratégies dont on parle ici sont soit à l’échelle d’îlot, soit d’un seul ou deux bâtiments. Adaptation de logements existants a pour but de rendre habitables les logements lors des inondations et améliorer leurs qualités spatiales. On prévoit que ces interventions seront financées par les propriétaires eux-mêmes selon leur budget et la Communauté de communes des Deux Fleuves peut financer une partie de ces travaux. En effet, la CC2F propose actuellement une aide aux travaux d’isolation de logements (IsolToit) de même manière. Pour diffuser ces idées et renseigner les habitants, un livret (kite de survie) a été préparé.
Dans l'îlot concerné (entre Rue Neuve, place Dame Ozanne, Rue de la Poteri et quai d'Yonne) différentes stratégies sont développées dans les bâtiments bordant la Rue Neuve et la Place Dame Ozanne. Étant donné que, dans cette partie de la ville, le tissu urbain est assez dense et certains bâtiments sont dégradés, ou abandonnés, l'utilisation de ces fonciers permet agrandir les logements voisinant. À cet égard, deux possibles interventions comprennent réutilisation d'un ancien bâtiment (utilisé comme un garage actuellement) et construire au-dessus d'un garage couvert entre deux bâtiments. Une autre stratégie est surélèvement d'une maison en changeant les planchers et les murs intérieurs. Finalement, certains micros interventions non construites (comme les mobiliers, les finitions…) sont montrées dans une maison.